DIVAGATIONS STELLAIRES .
Je divague dans un océan
Je nage pour rejoindre ton âme,
Des vagues à l’âme,
Lame de fond prête à surgir, à rugir
À te faire gémir d’un plaisir de vivre .
Mais je t’attends, je t’attends patiemment.
Je t’imagine…. artiste, atypique,
Boulimique de passions,
Débordant de frénésie, de frissons,
Qui affole même le plus simple,
Tu raffoles du frivole .
Des mots,,
Des maux d’émois, d’émotions.
Tournent et retournent dans ma tête depuis des mois que je te rêve,
Que je te vois surgir dans mes nuits de plus en plus clairement.
Tu deviens limpide,
Tu te matérialises tout en gardant le mystère de ton visage.
Mais ton aura, ton toi intérieur est déjà en moi.
Quand par un sursaut, en sueur je me réveille,
Surexcitée, susurrant des «je t’aime», assurée que tu es là
Je te cherche dans des mouvements de panique,
N’admettant pas que cela fût un rêve.
Je ferme à nouveau les yeux pour y retourner .
Pour goûter encore même un moment à ces indescriptibles plaisirs,
je cherche en même temps à garder ces souvenirs de mon esprit…
Mais doucement ils s’effacent et le sommeil ne me laisse pas…….entrer.
Pourtant …Nos mains sur nos corps dansaient comme portées par la transe.
Nous étions les yeux dans les yeux à la lisière du bonheur absolu,
Tes lèvres bougeaient , aucun son ne sortait.
Aucun besoin, je comprenais tout…
Si c’est seulement dans mes songes que je peux te trouver mon amour,
Je demande à la vie de me plonger dans le coma.
Vivre le réel est devenu insupportable sans toi.
Chaque seconde qui s’écoule est un peu de toi qui meurt dans un moi qui souffre.
Je me lamente de ton absence, je me larmoie, mais pourquoi?
Tu existes je le sais, je le sens, je ne suis juste pas assez…….
pas assez patiente, pas assez confiante, pas assez……croyante.
Je t’attends….je t’attends patiemment……mais……..mais je me mens.
J’ai juste peur de ne jamais te trouver,
Toi à qui mon cœur appartient déjà
Toi qui es moi et moi qui suis…
Douce illusion, belle chimère, comme une oasis qui me fait avancer et mourir de soif , Je m’écroule, je m’abandonne!
Je t’aime, Je t’aime déjà tellement que je finis par m’oublier,
Finis par n’être que le reflet de moi-même.
Mais trêve de pleurnicheries soporifiques au bonheur
Comment pourrais-tu aimer une femme qui baisse les bras et qui pleure?
Non, non, non, ce n’est pas cela que tu désires.
Tu me veux comme je suis, gentille, sereine, poétesse, joyeuse, femme heureuse, folle.
Alors je pousse ce cri, ce dithyrambe volant que l’espace et le temps dirigent vers toi
Des mots d’ange, le diable au corps pour te séduire,
pour t’envahir, pour te faire voler dans un tourbillon de sensations enivrantes….
Non, rien ne peut plus me stopper…..
Et même si, même si une montagne se glisse sur mon passage, l’ardeur de ma folie la détruira à la masse…
Nous irons main dans la main sauter dans les flaques devant les yeux envieux de quelques enfants éberlués.
Nous goûterons ces petits riens qui font tout, ces jolies petites choses de la vie.
Un pique-nique sur les Champs Élysée ou près d’un lac où flotteront des centaines de bougies par une nuit étoilée,
je te couvrirai d’amour avec des grands n’importe quoi, des grimaces des mimiques qui parleront sans un son.
Me réveiller pour te regarder dormir, ne plus respirer pour mieux t’entendre gémir, être heureuse dans ton bonheur…
La vie n’est qu’une étincelle dans l’éternité que nous allons enflammer.
Bientôt, très bientôt…
Je t’attends, je t’attends……….patiemment
( 24 / 07 2010 ) SLY .